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De la porte de Brandebourg à La Havane : Wilder, Hitchcock et l’héritage révolutionnaire
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One, Two, Three de Billy Wilder (Un, deux, trois, 1961) et Topaz d’Alfred Hitchcock (L’Étau, 1969) sont deux films qui n’ont pas rencontré un vif succès à leur sortie et que les critiques n’ont jamais encensés. Pourtant, ils ne sont pas aussi mineurs qu’on pourrait le croire : leur intrigue – loufoque pour le premier, plutôt nébuleuse pour le second – cache des prises de position idéologiques subtiles et inattendues de la part de réalisateurs d’ordinaire discrets quant à leurs opinions politiques. Cet article s’attache à étudier les moyens mis en œuvre par Wilder et Hitchcock, tant au niveau du scénario que de la mise en scène, pour illustrer leur vision du capitalisme et du communisme. Certes, les deux cinéastes critiquent l’héritage révolutionnaire ; mais ils ont également l’audace, en pleine guerre froide, de se montrer peu indulgents à l’égard du modèle proposé par leur pays d’adoption.
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